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Couverture: M.Testamarck 2005. Imprimeur:Potie&Losfeld

LE PAVILLON

Bande désinné, illustré et écrite par Marcos Testamrck

Ce travail est une commande de la ville de Tremblay-en-France. Inspirée de l'ouvrage de l'ethnologue Cécile Bouchet «  Parole d'habitants », cette BD retrace l'histoire d'une famille dans le contexte historico-politique des années quarante, cinquante et soixante. Le scénario évoque les joies et les peines de cette famille permettant en outre de suivre le développement urbanistique de la ville.

 

“Les routes n'étaient pas faites. Il y a fallu déboiser. Mon père, et tout l'entourage, ont construit leurs maisons. Aujourd'hui on dirait, des ‘Castors', parce qu'ils travaillaient tous ensemble. Avec les voisins, mon père faisait les plâtres, la toiture... Mon père était maçon fumiste. Avec tous les voisins... Ils travaillaient ensemble. On a demeuré dans une maison qui n'était pas terminée. Je ne m'étais pas rendu compte que ses bois étaient aussi boueux. très marécageux. ” Il ne fallait pas trop s'en écarter… 

                                                De après l'ethnologue Cécile Bouchet «  Parole d'habitants »

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Démarche artistique

Cet ouvrage est entièrement réalisé grâce à l'outil informatique. En effet, depuis que les musées ont mis des milliers d'œuvres à la disposition des artistes, ceux-ci s'inspirent et recomposent à leur guise l'essentiel de ces données. La démarche de nombreux artistes modernes ( tels les DJ et VJ du spectacle ou des artistes comme Roman Ciesleswicz, Peter Greenaway et tant d'autres avec eux) est restée la même que celle de leurs aînés : ils continuent à piocher dans la masse d'images désormais diversifiée de la peinture, du cinéma et de la photographie afin de collecter une somme d'éléments visuels qui leur servira de matériaux de base.

J'ai procédé de la même façon : puisant dans l'énorme banque d'images dont nous disposons aujourd'hui, j'ai recomposé à ma guise chacun de ces éléments visuels. Personnages, décors, objets ont donc tous été collationnés, puis minutieusement transformés grâce à une technique de traitement informatique comparable aux nombreuses techniques de collage très pratiquées à notre époque. C'est un travail d'infographie exigeant une patience infinie : tout est inventorié puis transformé, maquillé, colorisé et texturé afin de métamorphoser la source visuelle en quelque chose de nouveau.

Et quand on venait, on venait au Vert galant. ”essayait de construire des cabanes, dans les arbres, comme maintenant. On allait à la pêche à la grenouille. On faisait les 400 coups. Parce que si nos parents avaient su tout ce que l'on faisait, on aurait mérité des fessés. On allait cueillir des mures, on allait cueillir des pommes ; dans les jardins, il y avait des noisettes, et puis il y avait les petits cours d'eau... Rien que le bruit de l'eau sur les cailloux, moi, ça m'enchantait...

                                               De après l'ethnologue Cécile Bouchet «  Parole d'habitants »

 

Je considère que l'évolution de la démarche artistique évoluant sans cesse, on se doit de travailler en utilisant les moyens techniques de son temps (infographie, plans cinématographiques, séquences interactives, effets spéciaux etc..) car l'artiste est un illusionniste condamné à réactualiser sans cesse ses tours de magie. .

                                                                             M.Testamarck

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